Salut à toi, jeune Padawan
Une recette de début d’automne qui ne paie pas de mine, certes, mais qui est super « miamante », cela te tente ? J’espère que oui, car c’est le programme pour aujourd’hui.
Sais-tu ce que c’est que la mode de la cuisine « one pot » ? Il s’agit de tout faire dans la même marmite pour que ce soit plus simple à réaliser, et aussi éviter de faire trop de vaisselle… Ah les anglo-saxons, ce ne sont peut-être pas les plus doués en matière de cuisine, mais pour sûr les meilleurs en termes de concept.
C’est en déjeunant avec une personne qui travaille avec moi que j’ai appris que la recette que j’allais te proposer aujourd’hui était en vogue, lol. En effet, le one pot aurait le vent en poupe, paraît-il ; c’est fou, quand on pense que c’est la façon de cuisiner la plus vieille du monde, mais ma foi, si cela peut séduire quelques jeunes au motif que ce soit à la mode, alors banco !
Le curcuma
Ça faisait longtemps, alors je me suis dit que ce serait un bon jour pour en remettre une couche….
Le curcuma contient principalement du fer, du zinc, du manganèse, du sélénium et aussi les vitamines C, B6 et B3. Riche en actifs anti-inflammatoires comme le bisacurone, caryophyllène et le campestérol, mais également en curcuménone connu pour être un anti-vieillissement, il agit aussi comme un anti-dépresseur naturel grâce au turmérone, et est un bon hépatoprotecteur du fait de sa teneur en bornéol (c’est-à-dire qu’il prend soin de ton foie, cher Padawan, ndlr).
Utilisé depuis des millénaires par nos copains d’Asie du sud-est pour traiter divers soucis comme les maladies inflammatoires type arthrose, arthrite, polyarthrite rhumatoïde ou améliorer la santé cardiaque, le curcuma est effectivement un anti-inflammatoire puissant.
Considéré comme une épice aux vertus anti-cancer par plus de la moitié des habitants de la planète (Inde, Chine, …), il protège aussi contre la principale bactérie responsable des ulcères gastriques et duodénaux (Helicobacter pylori, ndlr) grâce à ses vertus anti-bactériennes et au gingibérène qu’il contient. Il prend soin des intestins fragiles telles que ceux des personnes sujettes au syndrome du côlon irritable ou autres soucis digestifs du genre. Et pour finir, il fait une belle peau et la protège aussi du vieillissement.
La pipérine contenue dans le poivre aide l’organisme à absorber les curcuminoïdes contenus dans le curcuma, tout comme le gingembre et l’huile végétale. Il est donc judicieux d’ajouter un peu de poivre dans son jus contenant du curcuma frais, ou un tour de moulin dans son curry, et d’ajouter du gingembre et/ou un peu d’huile végétale dans nos diverses préparations…
Le curcuma, c’est bon pour tout et avec tout mais surtout, comme pour tout dans la vie, on ne se met pas à manger trois kilos de curcuma par repas. On s’informe auprès de son professionnel de santé, surtout si on a une vésicule biliaire sujette aux calculs.
Mijoté d’aiguillettes végétales au curry en mode « one pot »
Pour 3 personnes
Une barquette de champignons de paris bruns (250 g)
2 gros oignons jaunes
2 gousses d’ail
1 petit morceau de gingembre
170 g de riz complet thaï
20 cl de lait de coco pour la cuisine
20 cl d’eau
2 cuil. à s. de vin blanc
3 cuil. à café de curcuma en poudre
1/2 pot de pâte de curry jaune (environ 50 g)
Une barquette (150 g) d’aiguillettes végétales (je prends celles de Vegan Déli)
2 cuil. à s. d’huile d’olive
3 brins de coriandre fraiche
Sel, poivre de Madagascar (de préférence Voatsiperifery, le meilleur !)
La recette
Alors, one pot, oui, mais on triche quand même un peu, histoire que cela soit meilleur, en faisant revenir les aiguillettes végétales avant pour qu’elles soient dorées, ainsi que les oignons (Et si tu as la flemme, tu les mets avec les oignons et on en parle plus, et puis c’est tout, ndlr).
Rincer le riz dans un grand volume d’eau fraîche.
A l’aide d’une planche à découper, émincer les oignons finement, et découper les champignons en tranches ni trop fines, ni trop épaisses (il n’y a pas de quoi, lol. Si je te dis 3-4 mm d’épaisseur maxi, cela te va ? Avec plaisir, ndlr). Émincer finement la coriandre. Éplucher les gousses d’ail. Les placer dans un presse-ail. Découper le gingembre sans l’éplucher en petits cubes de la taille d’une demie gousse d’ail.
Pour les novices de l’ail : Il suffit de déposer la gousse d’ail sur ta planche à découper et de la presser avec un couteau à plat jusqu’à ressentir un « clac ». À ce moment-là, la peau de ta gousse partira toute seule en une seconde et demie top chrono.
Dans une cocotte, une grande casserole ou un machin qui cuit (type cook processor de kitchen aid ou Thermomix…), verser une cuillère à soupe d’huile d’olive, puis les aiguillettes végétales lorsque l’huile est chaude. Faire dorer sur feu moyen pendant 5 min, en prenant soin de retourner les aiguillettes pour qu’elles soient dorées sur leurs deux faces. Réserver dans une assiette hors du feu.
Dans la même cocotte, verser une cuillère à soupe d’huile d’olive et y faire dorer les oignons pendant 5 min sur feu moyen, ajouter l’ail à l’aide du presse-ail, placer les petits morceaux de gingembre dans le presse-ail et ajouter la purée de gingembre ainsi obtenue. Déglacer avec le vin blanc, ajouter le riz, mélanger quelques secondes que le riz se réchauffe, puis ajouter l’eau, le lait de coco, la pâte de curry, le curcuma, le sel, couvrir et faire cuire sur feu doux pendant 10 min.
Nota : Cette technique de baroudeur du gingembre ne marche qu’avec les petits morceaux de gingembre, et il faut qu’il soit bien frais. Si ton gingembre est plus vieux, il te suffit de l’éplucher puis de le broyer au mortier, de le râper, ou de l’émincer finement avec un couteau, comme tu le ferais pour du persil.
Au bout de 10 min, vérifier qu’il y a assez de liquide pour la fin de la cuisson du riz (si besoin ajouter un peu d’eau), ajouter les champignons par-dessus, sans remuer, couvrir à nouveau et faire cuire encore 10 min. Vérifier que le riz est cuit, puis ajouter les aiguillettes végétales, le poivre et bien mélanger. Réserver à couvert le temps de servir.
Dressage
Dans ta plus belle assiette creuse, verser quelques cuillères de cette préparation, ajouter une belle pincée de coriandre, servir avec une salade ou le légume cru ou cuit de ton choix.
Pour aller avec cette recette, je te recommande un bon Côtes du Rhône, qui a du slip.
Bon appétit ! 🍛
Tu dis miamante et Patrick et moi: miam miam slirp slurp, mmss en abrege …
J’adore the one pot cooking, ca mijote, ca sent bon, pratique et plein de saveurs.
Ah ça oui, ça sent bon ! 😁✌️
Il y a tout ce que j’aime dans cette recette!…facile à faire et comme toutes tes recettes, bonne pour les papilles et la santé. Je suis aussi une adepte de la cuisine « one pot » et du Côte du Rhône qui a du slip!
Alors, c’est parti en cuisine ! 😁✌️