« Pour être Heureux nous devons apprendre à utiliser les choses et aimer les gens, plutôt qu’utiliser les gens et aimer les choses. »
Paolo Coelho.
Salut à toi, jeune Padawan
Comme tu le sais sans doute, ou pas, je suis intarissable sur le sujet du développement personnel et plus particulièrement sur le sujet du bonheur. Pourquoi ? Parce que vivre heureux, c’est vachement mieux, n’est-ce pas ? lol.
C’est une de mes passions (après la musique, bien-sûr), car étant née dans la formidable catégorie des gens qui ont toujours la patate (que nomment certains « les imbéciles heureux » mais grand bien leur face, moi, je sais ce que c’est que d’être heureux), il m’arrive souvent d’être surprise ou attristée par certains de mes congénaires qui se perdent dans des « un jour », des « quand » et des « si ». Le bonheur, ce n’est pas quand tu auras ceci ou cela, ni quand ta tante en aura deux, le bonheur, c’est tout de suite.
Et surtout, ce n’est pas en fonction de ce que pense machin ou sur le jugement de bidule. Ta vie c’est tes règles, tes décisions, tes goûts et tes choix. Voilà le sujet d’aujourd’hui, quelques clés du bonheur, en voiture Simone. 🚗
Ne pas s’estimer dans le regard des autres
Si tu attends d’être approuvé par chaque être humain vivant sur cette terre pour être heureux, alors bon courage. Non seulement cela te prendra un temps fou mais en plus tu vas devoir annihiler totalement ta personnalité. Pourquoi ? Parce que si tu es toi-même, tu ne plairas pas à tout le monde.
D’ailleurs, te dois-tu de plaire à la majorité ? Qu’est-ce que cela ferait si tu décidais de t’en tamponner le coquillard ? Petit spoiler : Vu qu’on ne peut plaire à tout le monde même en se forçant à faire tout ce qui est en notre possibilité, pourquoi ne pas être sois-même tout simplement ? Et en plus, on y gagne du temps, car ceux qui se plient corps et âme au désir d’autrui arrivent au final au mode « je m’en foutisme » de toute façon.
Pourquoi certaines personnes ont du mal ? Parce qu’on est dans une société où on nous apprend depuis tout petit qu’il faut être comme tout le monde, ne rien avoir qui dépasse, ne pas déranger, tous avancer comme un seul homme, telle une colonie de fourmis. Seulement voilà, la société à oublié un tout petit détail : Nous avons un cerveau relativement développé au niveau cognitif. Donc ça ne peut pas coller. Soit nous formons une tribu de névrosés toute grise et toute triste, sois nous sommes un joyeux bordel de marginaux heureux avec une plume dans le derrière, mais pas tous, sinon nous deviendrions névrosés. Tu comprends la nuance ?
Ce qui est bon pour toi ne l’est pas forcément pour le voisin, et inversement, alors ça sert à quoi de juger les autres ? De vouloir les faire entrer dans ton moule triangle alors que le leur est carré ?
La seule personne qui peut se permettre de te juger, c’est toi même. Et la seule personne que tu peux te permettre de juger, c’est aussi toi même. Et personne d’autre.
Une dernière chose : les gens bien dans leur vie ne perdent pas leur temps à regarder dans celle des autres. Ceux qui le font sont à plaindre, car ils ne sont pas heureux. A bon entendeur.
Apprendre à se connaître, aimer ses qualités et ses défauts
Pour être heureux, il faut savoir se satisfaire de ce que l’on est. Ainsi il est plus qu’utile d’apprendre à se connaître. À se connaître réellement, en ne regardant pas que ses défauts, mais aussi ses qualités et savoir en être fier.
En société, les gens qui s’aiment passent pour des égoïstes, encore du jugement. Mais au final avec un peu d’expérience, on se rend compte que s’aimer n’est pas un gros mot. Au contraire, aimer la seule personne au monde avec qui on va passer 100% de notre vie ne me semble pas si dingue que ça.
En faisant la démarche de t’aimer tu fais la connaissance de la paix, de l’harmonie et de la douceur. Et tu deviens enfin disponible à aimer vraiment les autres pour ce qu’ils sont, plutôt que d’attendre d’eux qu’ils soient comme on le voudrait, qu’ils ne pansent nos blessures, ou pire : attendre qu’ils nous rendent heureux. On l’a déjà vu sur un précédent article mais il me semblait utile de le rappeler ici.
Ne pas attendre d’avoir accompli tout ce qu’on voulait pour se réjouir.
Le bonheur ne se résume pas aux rares grands jours de ta vie comme ton diplôme, ton mariage, ton enterrement (oh oh ! Je sais, je suis en forme, mais en forme de quoi…, ndlr). Il ne se présente pas non plus comme une béatitude qui nous tomberait sur le coin de la couenne une fois tous nos défis accomplis, telle une pluie de paillettes sortant du trou de balle d’une licorne.
Il est enfin, encore moins dans les choses que tu possèdes.
Tu me croiras si tu veux, mais je connais des gens qui ont plus que tout, matériellement parlant, et qui ne sont pourtant pas heureux.
Si tu penses qu’une Ferrari te rendra heureux tu as tort, si tu penses que ça pourrait être sympa d’en conduire une un jour, avec tous les radars qu’on a partout en France, cela risquerait de te faire passer l’envie de t’amuser avec. Comment ça rabat-joie?! Oui bon, disons que si tu as de la chance, tu ne te feras pas gauler (humour, sarcasme, évidement, ndlr).
Chaque occasion est bonne pour sourire (même aux jeux de mots pourris de ton fidèle serviteur, ndlr), chaque microscopique instant de vie agréable est un bonheur, il faut juste en être conscient, puis le décider. La différence entre le moment agréable et le bonheur est la prise de conscience. Si tu ne prends pas conscience que ce coucher de soleil qui te fait sourire te rend heureux, tu ne le seras pas.
Ne pas se laisser polluer par nos inquiétudes, par notre stress du quotidien.
Pourquoi sans cesse ruminer des choses qui se sont passées, ou qui pourraient arriver ?
Que tu crois en l’avenir ou non, que tu en aies peur ou non, cela ne changera rien au futur.
Quant au passé, laisse le où il est, c’est un souvenir, il ne peut plus rien contre toi désormais.
Concernant le stress au quotidien, à toi de prendre les décisions saines pour te permettre de vivre une vie épanouie. Il y a du bon stress, celui qui motive et fait évoluer, et puis il y a celui à erradiquer de sa vie.
Next.
visualiser, intégrer chaque instant harmonieux de notre vie
Si tu veux être heureux, vraiment heureux, il va falloir apprendre à profiter de chaque instant joyeux, de chaque instant sympathique de ta vie.
Tu te fais ton thé préféré ? Savoure ce moment comme si c’était le jour de ton anniversaire. Tu passes un après midi avec ta meilleure amie ? Profite à fond pour te faire un maximum de fous rires et de bons souvenirs. Tu pars travailler et le soleil se lève ? Prends une photo de ce magnifique instant et envoie-le à une personne dont tu sais que ça la fera sourire. Tu ne travailles pas aujourd’hui ? Profite-en pour prendre soin de toi et de ceux que tu aimes, ou regarde toi ton film préféré, profite d’une belle balade en forêt.
Et ne pas oublier que la seule personne qui peux te rendre heureux, c’est toi-même. Chaque instant de vie plaisant, qu’il soit minuscule ou grandiose, est un instant de bonheur, si tu l’as décidé.
Voici quelques secrets du bonheur, mon cher Padawan, savoir profiter de chaque instant, utiliser les choses et aimer les gens, tout en ne portant pas attention à ce que peuvent dire ou penser ceux qui auraient l’outrecuidance de te juger.
Chaque jour de ta vie est précieux, il mérite d’être heureux.
CARPE DIEM.
Bisous Arc-en-ciel.
Tout a fait d’accord, ma grand mere disait : « on n’est pas un louis d’or », on ne peut pas plaire a tt le monde ….. j’ai essaye pendant un moment, bien elevee que j’etais, mais non ca ne marche pas….
j’adore l’expression en voiture simonne, juste aujourd hui une copine francaise, qui a reside ici 30 ans et est repartie a paris, me dit que mon ecriture lui fait penser a ce bouquin ……..
Je ne connaissais pas l’expression du « Louis d’or », c’est bien on s’échange les dictons !! 😁
J’adore cet article qui est en phase avec ma façon de voir la vie. Moi aussi je suis intarissable sur le comportement des humains qui ont la chance de ne pas avoir de prédateurs mais qui se complaisent à se détruire eux-mêmes. Ils passent leur vie à se plaindre, à accuser les autres de tous leurs malheurs, à envier les autres… quand ils se réveillent, c’est trop tard… la fin arrive. Quoique il n’est jamais trop tard car quelqu’un à dit qu’aujourd’hui est un cadeau c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. Alors, veillons à apprécier chaque jour qui nous reste. Moi aussi, je ne crois pas au grand bonheur mais à l’accumulation de petits bonheurs simples qui font la vie belle! Très belle la phrase de Paolo Cuelho, que j’avais déjà remarquée sur ton Blog. Le titre de ton article me va comme un gant, pour maintenir la vie sereine que je me suis choisie, je n’étale pas ce que j’ai (pour vivre heureux vivons cachés). J’aime la diversité humaine et ne suis pas pour les clones. J’ai une personnalité qui ne plait pas à tout le monde car autonome et secrète… je m’en fiche! Ce n’est pas à moi de m’adapter à eux mais à eux de me côtoyer comme je suis… je ne demande même pas qu’ils m’aiment!
Oui, Paolo Coelho est un boss en terme de belles punchlines 😁, à nous de voir notre vie avec des lunettes roses.
Un article qui fait un bien fou de bon matin! Là, je suis dans un bus bondé sur une route grise et humide du 93, il fait froid et à moitié nuit… peut mieux faire comme environnement 🙂
Mais dans quelques minutes, je retrouve des collègues qui me font rire, un boss vachard mais qui m’apprend beaucoup, et en attendant, j’ai de la kpop énergique dans les oreilles et la photo du lac d’Annecy pour me rappeler que oui, la Terre est belle!
Alors merci Caro!
Bisous optimistes
Avec plaisir ! Et bonne rigolade avec tes collègues 😁✌🏻
bonjour, très bon site que je suis depuis plusieurs semaine un vrai plaisir
et qui ma aider a reprendre confiance en moi.
bonne continuation aux plaisir de vous lire
Merci pour ton retour, ça fait vraiment plaisir 😁✌🏻