« Je t’aime, je vais te rendre heureuse ! »
Pépé le Putois.
Et bah nan Pépé, c’est loupé ! (Quand je te dis qu’avec mes rimes de dingue, je suis fin prête à me lancer dans une carrière de rappeur, « laisse moi zoom zoom zen, dans ta benz benz benz… », tout ça tout ça…)
Place à la vraie citation de ce billet :
«Dans un couple, peut-être que l’important n’est pas de vouloir rendre l’autre heureux, c’est de se rendre heureux et d’offrir ce bonheur à l’autre».
Jacques Salomé.
Bonjour cher Jean-malaimé,
Le printemps est là et avec lui le début des relations amoureuses, ces moments merveilleux où on est capable de confondre une Twingo avec une Lamborghini, où ta moitié te semble la plus belle, la plus intelligente … Tu ferais tout pour elle et réciproquement, mais ce « tout » est-il dans tes cordes ?
Tu ne peux pas rendre quelqu’un heureux.
Voilà, à jeudi prochain, à plus dans l’bus ! (quoi je l’ai déjà faite celle-ci ? Ça m’étonne, moi qui d’habitude fais des blagues si fines et si subtiles….).
Tu ne peux donc pas disais-je rendre quelqu’un heureux. Au mieux tu peux le faire :
– Sourire.
– Écouter.
– Le faire rire.
– Se sentir bien l’espace d’un instant.
– Lui faire passer un bon moment.
Mais ça s’arrête là, tu n’as pas de super pourvoir. Tout comme personne ne peut te rendre heureux. Personne … enfin si bien sûr : toi-même, œuf corse ! (mamie verveine est de retour).
La seule personne ayant ce pouvoir de dingue sur toi c’est toi même et réciproquement l’autre sur lui même et pas l’inverse (Oh putain je t’ai perdu là ?!! nan ?! Ouf, il y en a au moins un qui suit au fond de la salle).
Un couple, c’est deux individualités qui décident de former une équipe.
Le couple-clone, « Être un », est un fantasme (sauf en cas de brouette japonaise, mais on ne parle pas de ça ici, enfin pas cette fois-ci, enfin je crois, ndlr). Le mythe « Heckle et Jeckle » est illusoire, c’est aller droit dans le mur (et sans brouette), en tout cas ce n’est pas là qu’on est vraiment heureux. Le vrai bonheur n’étouffe pas les personnalités au profit de l’autre ou de la fusion du couple, il est bien trop respectueux pour cela.
Je vais aller plus loin : un vrai couple, c’est deux individualités saines et heureuses individuellement qui décident de partager leur bonheur personnel avec l’autre.
Et là accroche toi car c’est le vol plané sans stupéfiants. Là, tu décolles. Bisounours et arc-en-ciel H24. C’est ça, une relation amoureuse digne de ce nom.
Lorsque des bases aussi solides sont posées, en plus de la complicité et des points communs basiques à tous les couples, une véritable équipe se forme. Soutien, motivation, respect mutuel et partage renforcent l’amour mutuel. Le bonus : chacun gagne en force individuelle. Ton couple dans la vie, c’est Rocky Balboa face à Appolo Creed (le 2e opus, quand il gagne sur le fil en criant Adriaaaan !!!).
L’autre n’est pas un pansement, notre bonheur est notre propre responsabilité.
Troisième couche au cas où la dame n’aurait pas été assez claire.
Un être qui nous aime ne peut nous éloigner de nos cadavres dans le placard qu’un temps donné. Mais la réalité nous rattrape, ou rattrape ta moitié, c’est pour ça qu’il faut rester vigilant et ce surtout au début.
Au commencement d’une relation on est aveuglé certes, mais on aveugle aussi l’autre, car on veut se montrer sous notre meilleur jour et c’est tout naturel.
Alors on se fait beau à l’extérieur mais aussi à l’intérieur, on cache ses peines, ses blessures, ses angoisses.
Avoir vécu tout un tas de choses intenses ou traversé des tempêtes n’est pas mauvais bien évidement, j’aurais tendance à dire bien au contraire, mais il y a une différence entre un être avec un lourd passé qui a digéré tout ça, qui a appris, tiré les leçons de ses expériences pour mieux avancer avec philosophie et bienveillance et ceux qui restent prostrés dans le passé, sans travailler avec un professionnel par exemple pour les en libérer.
Si l’être aimé est dans une prison émotionnelle, même avec beaucoup d’amour, il y restera jusqu’à ce qu’il décide de s’en sortir seul ou aidé par une pro, mais jamais par toi, tu n’as pas ce super pouvoir et il faut en être conscient. Tu peux soutenir tes proches, les encourager mais tu ne peux gérer que ta vie, pas la leur.
Alors la prochaine fois que Don Juanita te fais ce beau discours à la Pépé le putois, tu sais ce qu’il te reste à lui répondre : « rends-toi heureuse toi-même bordel ». Et tu pourras lui conseiller de lire cet article.
Y’a pas de quoi, sois heureux toi-même,
Bisous bonheur de ton fidèle serviteur.
bien vrai …… personne ne peux te rendre heureux ou heureuse, mais parcontre malheureux ou malheureuse si, ca c’est possible ……..
il fau tsavoir profiter des petits plaisirs , et se rendre compte finalement qu’on est responsable de soi meme …..
j’adore l’expression oeuf corse ( san antonio ?????) …..
Absolument, San Antonio, Bérurier ha ha ! Contente qu’il y en aient qui suivent ! 😉