«La santé n’est pas tout, mais, sans santé, tout n’est rien.»
Arthur schopenhauer.
Salut à toi, jeune Padawan
Suite et fin de ma pensée philosophique en 2 volets sur l’alimentation santé. Et ouais, la bouffe, ça peut aussi être de la philo, ça t’en bouche un coin n’est-ce pas ? (ou pas, lol). Même si l’alimentation ne fera jamais tout, c’est néanmoins un poste primordial. Attention, ça va secouer fort aujourd’hui.
On va s’intéresser ici aux différents types d’alimentations, à nos choix, mais surtout à ce qui est vraiment important si nous voulons pérenniser ou retrouver la santé d’un jeune de 14 ans. J’ai dis la santé, pas le mental, rassure-toi (même si je dois bien t’avouer que l’intellect de ton fidèle serviteur est restée à cet âge d’or. Comment ça tu comprends mieux mes blagues pourries maintenant ?! Allez, je te l’accorde).
Entre low carb, high carb, végétalien, végétarien, paléo, cru, mi-cuit (nan je déconne, ndlr)… on ne sait plus où donner de la tête. Tu as quasi tout essayé et tu ne sens pas de différence sur ton corps ? Tu es toujours autant fatigué ? Je ne suis pas étonnée.
La santé ne réside pas dans l’étiquette de ton régime alimentaire. Ce qui compte, c’est apporter à ton corps ce dont il a besoin, ce qui lui convient. J’ai dit à ton corps, pas à ta tête, et c’est ce qui fait toute la différence. Ton corps ne veut pas de chips ni de chocolats (je sais, tu me hais. Je t’aime quand même, ndlr). On en reparlera dans un prochain article, car certes, ça a l’air bon, mais ton corps à principalement besoin de fruits, de légumes, d’oléagineux, etc.
Les micronutriments s’effondrent de manière inquiétante
Petite définition de ce que sont les micronutriments, juste au cas où. Vas-y Wiki, balance la sauce : « Nutriments sans valeur énergétique, mais vitaux pour notre organisme. Ils regroupent les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments » (source : Wikipédia).
Les micronutriments, qui sont à mon sens bien plus essentiels que les basiques macronutriments puisqu’ils sont partout (pour info : glucides/protides/lipides, ndlr.), sont déjà de moins en moins présents à cause de l’agriculture industrielle, mais ridiculement médiocres lorsque cultivés hors saison avec des méthodes type hors-sol. T’es un peu fatigué ? Cherche pas, une partie de la réponse est sans doute là. Dois-je te rappeler le coup de la pomme ? Pour avoir les micronutriments d’une pomme de 1950 il faudrait en manger aujourd’hui une centaine ; oui je radote, mais c’est essentiel d’avoir ces notions aujourd’hui.
Ce n’est donc pas le type de régime alimentaire qui importe, mais la qualité nutritionnelle. Si tu as tenté toute ta vie de suivre la méthode machin ou le régime truc pour essayer de retrouver la forme, tu es passé à côté de l’essentiel. Comme on dit au golf (ou à la fistinière…) : « t’as loupé le trou » (oui elle fait mal celle-ci, mais je l’assume. Ou pas, ndlr). Mais bonne nouvelle : il n’est jamais trop tard pour se lancer.
Notre capital en micronutriments
Quand on nait, on arrive avec un capital différent selon chaque être humain. Plus les parents sont faibles bien sur, plus le capital de l’enfant le sera, et ainsi de suite. Ce capital, amélioré ou empiré avec nos choix de vies et choix alimentaires, fait qu’on met plus ou moins de temps à se déminéraliser, à se dévitaliser. Ce qui fait que la fatigue, les maladies, arrivent plus ou moins tard selon l’individu.
Si tu te sens déjà fatigué au réveil, que tu as du mal à gérer un décalage horaire ou une nuit de sommeil plus courte (j’ai dit une, pas dix), que tu te réveilles régulièrement entre 3h et 4h30 du matin (va voir mon article sur le foie, ndlr), ou enfin que tu te sens fatigué le matin, mais vachement plus énergique le soir : ce sont des signes que ton corps est épuisé en micronutriments.
Dois-je te rappeler l’article de la semaine dernière où je t’expliquais que, depuis le début de l’humanité jusqu’à la génération de 1950, on mangeait tous naturellement bio, local, non transformé, de saison et que c’était entre autres pour ça qu’ils étaient en bien meilleure santé en 1950 que nous aux mêmes âges et ce malgré les progrès de la médecine ?
Tu peux aller voir plein d’études sur internet à ce sujet, Google est ton ami, mais si on ne se bouge pas tous on va droit dans le mur. Selon les prévisions les plus réalistes, un enfant sur trois sera autiste d’ici 2030 (oui, les pesticides sont clairement mis en cause dans l’autisme, ndlr), plus aucun bébé humain garçon ne possèdera assez de spermatozoïdes pour se reproduire d’ici 2050. C’est demain. Il suffit d’aller sur google et de lire les conclusions de scientifiques aux différents séminaires environnementaux qui ont lieu chaque année pour cela. Les comptes rendus sont pour la plupart publics. C’est loin d’être un secret.
Encore une fois la Terre, quand l’humanité se sera éteinte, s’en portera que mieux et la vie reprendra parfaitement son cours sans nous, en quelques milliers d’années se sera réglé, il n’y aura plus de pollution, plus de problème. Reste à savoir ce qu’on veut, ce que tu veux pour tes enfants, tes petits enfants. Si la question environnementale ne touche pas (pas assez?), il est peut-être temps de convaincre nos congénères avec des discours comme celui-ci.
La faute à qui ?
Je te fais juste un énième mini rappel rébarbatif de mon précédent article : Avant guerre : 100% des produits étaient bio, local, de saison, et quasi 100% cuisiné maison. En effet, si le contenu macro nutritionnel des fruits et légumes n’a pas tant évolué, le micro nutritionnel, lui, est descendu en chute libre.
Tu veux une image gore pour bien comprendre ? En 70 ans, ça a été le saut en parachute, sans parachute. Tu vois le tableau ? Dans le jargon pompier, on appelle cela une pizza, et crois moi, ce n’est pas beau à voir vu d’en bas.
Alors pourquoi s’inflige-t-on de telles atrocités alimentaires ? Parce qu’on ne veut pas investir de notre salaire durement gagné dans notre santé pour pouvoir plutôt s’acheter des objets et des loisirs ? Parce qu’on se dit qu’on n’a pas le temps de s’organiser différemment ? N’est-il pas temps de réfléchir sérieusement sur ce que doivent être nos priorités ? Sachant que, au risque de me faire traiter de vieille bique relou (mamie verveine power, ndlr), sans santé pas de loisir, autrement dit : pas de bras, pas de chocolat.
La faute à qui ? Aux pesticides. A l’agriculture industrielle mise en place après guerre. Tiens justement, sais-tu comment ils nous ont inventé les pesticides ? Non ? Allons, vraiment ?! Et bien accroche toi à ton slip : Ils leur restait des quantités phénoménales d’armes chimiques non utilisées pendant la seconde guerre mondiale et ils ne savaient pas quoi en faire. Ils ont donc eu (logiquement… Ugh, je reviens après mon AVC, ndlr) l’idée de les mettre dans les champs car ils ont remarqués que ça tuait pas que des humains mais aussi plein d’autres trucs. Mais bon, un peu trop, oups. Les mauvaises herbes, certes, mais aussi toute la vie qu’il y avait dans la terre. « Nan mais attends Marcel, t’as vu le pèze qu’on se fait ? Ouais t’as raison Henri, on dit rien et on se fait du blé, on s’en fout de toute façon, on sera morts quand ils verront le pot aux roses ».
Aujourd’hui, les sols sur lesquels poussent les fruits et légumes de l’agriculture conventionnelle sont morts. Plus d’insectes, plus de vie, plus de nutriments. Ce sont des genres de blocs compactes, durs et sans vie. Un sol lunaire. Dois-je te rappeler combien il y a d’habitant sur la Lune ? Voilà, voilà.
C’est ballot, car c’est du sol (animal et végétal) que les plantes récupèrent leur micronutriments. Si tu as envie d’en savoir un peu plus, je te réfère à la vidéo du couple Bourguignon, des ingénieurs agronomes qui tentent de nous alerter depuis des années.
Merci Monsanto et ses confrères. Merci l’Europe de laisser faire, à la politique agricole commune (PAC) et nos Etats de se moquer de ses citoyens parce qu’ils ont peur de froncer les sourcils devant des géants de l’industrie devenus tellement puissants qu’ils en deviennent bientôt plus fort que nos nations.
Merci à la connerie humaine de voir le profit avant la santé publique.
Et nous dans tout ça, on fait quoi ? On se bouge. Sinon on va le payer cher. Et je ne te parle pas de ton portefeuille mais de ta santé (Quoique si tu habites dans un pays sans sécu oui ça va faire mal aux deux, ndlr).
On ne peut plus se permettre le luxe de l’économie
L’économie du savoir. Aujourd’hui nous nous devons d’avoir un minimum de connaissances nutritionnelles car compte tenu de l’état de ce que l’on mange, l’heure de l’optimisation est venue. Il est crucial de savoir où trouver ce dont on a besoin, pourquoi et comment. Pour ça tu peux compter sur moi, nous avons déjà parlé ici d‘alimentation anti-inflammatoire, du foie, des intestins, de la nutrition anti-cancer et j’en passe, sachant que bien sûr beaucoup d’autres articles vont arriver. J’en ai plein ma hotte. Manger efficace pour que ton corps trouve tout ce dont il a besoin (et encore une fois, je ne parle pas macro, mais micronutriments, ndlr).
L’économie du produit. Si tu manges de la merde tu auras une santé de merde. Voilà, il fallait que ça sorte, ton fidèle serviteur en avait gros (Si tu n’as pas la référence, je cours à poil à Stony Creek Park le prochain soir de pleine lune ; c’est un genre de parc, comme le bois de Boulogne, mais sans ses messieurs-dames. Rendez-vous dans les commentaires, ndlr).
C’est dit, j’ai tout sorti, tu en fais ce que tu en veux et je te respecte si tu fais le choix du petit-suicide journalier, mais aujourd’hui il est temps de l’ouvrir et en grand pour la prise de conscience collective. Pour moi, pour toi, pour nous, pour demain. Quand je parle de bons produits, il est question de qualité, pas de prix. Si tu fais vraiment le calcul tu verras que d’aller chercher ton panier au cul du camion du paysan (sans pesticides) n’est pas plus cher, voir moins, et niveau nutriments la comparaison est sans appel. Il faut juste changer nos habitudes.
L’économie de la connaissance de soi. Savoir comment marche l’humain, c’est bien, savoir comment toi, précisément, tu fonctionnes, c’est mieux. Tu sais comment marche ta machine à café, ton téléphone mais pas ton corps ? Ne serait-il pas temps de faire (enfin) connaissance avec ce corps qui, certes, fait partie de la grande famille des humains, mais est malgré tout unique ? On en reparlera plus tard, si ça t’intéresse.
Quelles solutions mettre en place pour améliorer nos apports en nutriments ?
Le retour aux sources.
Manger bio (ou avec le moins de pesticides possibles, genre le fermier du coin, AMAP, etc). Manger local au plus possible et surtout : de saison. Le moins transformé possible, cela va sans dire donc disons-le quand-même. Et le plus riche possible, mais pas en lipides, glucides ou protéines, car ces trois là tu les trouves partout : le plus riche possible en micronutriments évidemment.
En règle générale se concentrer sur nos apports en minéraux (très souvent oubliés) et vitamines.
Pourquoi manger des fruits et légumes de saison ? Il y a une raison biologique à cela. Les légumes d’hiver, comme les courges par exemple, sont plus denses, nous aidant à mieux lutter contre le froid, et les concombres et tomates sont là pour nous hydrater en été. La nature est bien faite, et ce dicton aussi !
Tu peux également, en suivant les saisons, apporter à ton corps des jus de légumes riches en minéraux type céleri branche, betterave, fenouil … manger par exemple des dattes (deux ou trois par jour suffisent) …
Et voilà, fin du duo d’articles où j’en ai gros, où j’ai envie de secouer le cocotier des médias, on se demande bien à quoi ils servent ceux-là pour ne pas en parler.
Et on reviendra donc la semaine prochaine, un peu moins sérieux mais pas moins utiles, dans la joie, la bonne humeur et les blagues graveleuses, car nous le valons bien, œuf corse.
Bisous altruistes 🥥
Sources :
Vidéo sur le travail de Lydia et Claude Bourguignon
Brian Halweil for The organic center
Anne‐Marie Mayer (Independent Researcher, Devon, UK) British Food Journal
P. J. WHITE and M. R. BROADLEY, The Journal of Horticultural Science & Biotechnology
Temporal trends in sperm count: a systematic review and meta-regression analysis
Oeuf corse tu as raison …. j’ai toujours adore oeuf corse ….. c’est vrai nos ancetres mangeaient plus sainement, legumes et fruits, mais absorbaient aussi bcp de gras, tout etait mangeable dans le temps , il ne fallait rien perdre , gras du jambon ,du jambonneau et j’en passe, et de la charcuterie a la mort du cochon en bretagne ……. je crois qu’il y a eu des erreurs de tout les temps, mais la le peuple se rebelle et c’est tres bien …..
Oui c’est sûr, beaucoup d’entre eux ne manegaient pas à leur faim, le gaspillage était inenvisageable et surtout ils n’avaient pas la même vie que nous : il marchaient des kilomètres, travaillaient dans les champs, ils se dépensaient beaucoup physiquement. Il y a eu sans doute des erreurs de tous les temps oui, mais là on les accumulent ! ☺️
Le grand problème est que beaucoup d’humains (surtout les lobbies de l’agroalimentaire et les fabricants de produits chimiques) sont égoïstes. Ils ne voient que la taille de leur portefeuille aujourd’hui et se fichent complètement de l’impact de leurs actions sur le futur, à croire qu’ils n’ont pas d’enfants. Nous sommes nombreux à nous rendre compte des dégâts sur nous, sur la planète et faisons des efforts pour essayer de changer les choses. Mais les décisions politiques sont si longues à se mettre en place que la Terre ne peut qu’espérer que la race humaine s’éteigne bien vite! Nous sommes notre propre prédateur et prenons un malin plaisir à nous détruire. En attendant, moi je suis tes bons conseils de consommation locale et saisonnière pour vivre le mieux possible. Le gras et cochonnaille d’antan étaient beaucoup plus sains car les animaux étaient élevés sainement ce qui n’est plus le cas depuis longtemps. Moi aussi j’aime beaucoup le Œuf corse… et tout le reste.
Plus on sera nombreux à faire entendre notre voix et plus nous auront de chances de faire changer les choses. il faut y croire ! 😊