L’importance d’être constant.

 

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan

 

 

Sans mauvais jeux de mots avec la pièce de Théâtre d’Oscar Wilde…

 

Le sujet du jour : Ne pas se laisser déborder par le quotidien, par ses humeurs et celles des autres. Ça s’apprend, et quand on maitrise cet art, cela nous fait le plus grand bien.

 

Donc ce matin, tu vas te lever après avoir fait tes 5 minutes de pensée positive active comme je t’en ai parlé sur un précédent billet (si, si, tu te souviens ?!!) et tu vas partir au travail, ou en vacances, ou chez belle maman…Nan je déconne ! T’as eu peur hein ?!! Haha.

 

Et là, pléthore de choses vont t’arriver. Des trucs chouette forcément, tu vas peut-être rencontrer quelqu’un de super, ou bien tu vas rentrer chez toi le soir dans une maison propre où sentira la douce odeur de ton plat préféré (et ton conjoint tout nu sous son tablier : je partage avec toi mon fantasme personnel), mais aussi des trucs moins cool, peut-être qu’un chien va te faire pipi dessus te prenant pour un lampadaire (je t’ai déjà dit d’y aller mollo sur le combi pantalon fluo-baskets fluo ! #inconnus) ou que tu vas te faire enguirlander par un automobiliste qui s’est lui-même engueulé avec son patron qui s’est engueulé avec sa femme qui s’est engueulée avec sa mère qui s’est elle-même engueulée avec sa voisine qui s’est engueulée avec son chat (l’effet papillon man, toi-même tu sais !).

 

Mais le négatif de ta journée ne doit pas t’affecter plus que cela.

 

 

 

L’effet papillon

Ton humeur doit rester dans la même stabilité qu’un bon bouddha qui a fait la sieste, ou que maître Yoda, si toi aussi tu es fan.
Pourquoi ?

 

Parce que si tu commences ta journée avec du positif, et que tu la finis par un truc moins cool, et que tu laisses ces ondes négatives pénétrer ton petit cerveau fécond (ni porno, ni science-nat ndlr), tu te coucheras en pensant que tu as passé une putain de journée de merde, alors que pourtant, objectivement parlant ce n’est pas vrai :

 

Admettons qu’un beau matin, le soleil vient de se lever, ton gamin t’ai fait un super beau dessin avant de partir à l’école, que ta chérie d’amour te dise que tu es super sexy dans cette chemise, qu’il n’y avait pour une fois pas trop de bouchon sur la route, que ta collègue te demande ce que tu fais pour avoir une si jolie peau en ce moment, que ton patron sois de bonne humeur et te raconte quelques blagues, et qu’une fois la journée de travail finie, après avoir lu un texto de chérie-chérie te précisant qu’elle souhaiterait enlever elle-même cette jolie chemise, précise-t-elle avec les dents, tu aies besoin de passer vite fait à la petite supérette du coin. L’affaire de 30 minutes.
Admettons toujours qu’au moment de te garer tu te fais piquer la place que tu attendais poliment par un connard, qu’en cherchant une autre place, perturbé, tu ne vois pas un autre automobiliste qui avait priorité et que tu te fasses copieusement klaxonner, que tu trouves finalement une place mais il se met à pleuvoir des cordes, que tu arrives finalement dans le magasin où tu découvres une file d’attente d’enfer, d’ailleurs tu y es, en enfer, trop c’est trop, et ce gamin qui hurle dans la file, et ils n’avaient plus ta marque de confiture alors t’en a pris une autre mais tu es quasi sûr qu’elle va être dégueulasse, et la caissière n’est pas aimable… et … et … et finalement tu rentres chez toi et t’es plus d’humeur à rien, tu envoies chier ta nana (ou ton mec, hein madame je te vois lire ces lignes en te disant « haaaaa les mecs» mais dans ce domaine on est tous logés à la même enseigne, relis ce paragraphe au féminin et tu verras que tu te reconnaîtras !!), tu l’engueules même car c’est « stupide » d’avoir fait garder le petit en semaine par belle maman qui va encore te le mettre dans les dents à la prochaine occasion….

 

Pour la soirée romantique avec madame, c’est niqué (enfin non, justement).
Alors que pourtant tu as passé une merveilleuse journée. Si, si. Relis tu verras. Il aura suffi de 30 minutes.

Toi, ta nana, ton gamin êtes en vie, vous avez tout pour être heureux, si ce n’est un détail : Ne pas se laisser déborder par le quotidien, par ses propres humeurs et celles des autres.

 

 

 

Un seul mot : relativiser

On relativise, toujours, et même dans les cas extrêmes. Peu importe ce qu’il t’arrive, ta vie est merveilleuse, et personne ni aucun événement ne doit te sortir de cette ligne de conduite.

 

Tu es licencié ? C’est une opportunité pour enfin quitter cette boîte qui te saoulait depuis des années, le changement c’est maintenant, dixit un flan qui parle.

 

Tu es malade ? C’est ton corps qui te parle, qui t’alerte pour te dire de prendre enfin soin de toi, alors soigne-toi comme il faut, mets tous les atouts de ton côté : sport, nutrition, yoga, méditation … aide ton toubib et les petites gélules. Toi et ton corps, vous êtes une équipe, alors crois en toi, tant qu’il y a de la vie il faut se battre et garder espoir.

 

Tu ne peux pas payer cette facture ce mois-ci ? Appelle le créancier et propose-lui une solution d’échéancier.

 

Tu ne supportes plus telle ou telle personne de ton entourage ? Fais le ménage. Ne t’impose pas des relations nocives. Tente une conversation franche, et si ça ne passe pas, utilise la méthode Giscard-D’Estaing : « Au revoir ! ». On ne peut pas plaire à tout le monde, tu le sais, mais entre savoir et agir … agis ! Il est temps.

 

Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est prendre soin de soi. Ça fait partie du package. A chaque fois que tu es freiné par quelque chose, pose-toi et prends du recul. Réfléchis aux situations possibles. Au besoin écris-le sous forme de tableau : deux cases gauche-droite, avec à gauche ce à quoi tu dois faire face, et à droite les solutions que tu peux proposer. Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. C’est très simplet mais c’est vrai. Le moins de temps que tu investis à te morfondre, le plus tu passeras à apprécier la beauté de ta vie.

 

 

 

 

Tu n’imagines même pas encore la puissance de ton mental. Plus on se conditionne au positif, à la bonté et la bienveillance et plus on irradie d’amour autour de soi, et plus les gens nous le rendent. Ce n’est pas magique, c’est juste contagieux.

 

Alors cet automne, plutôt que de choper la grippe, attrape le bonheur ! Tu verras c’est plus sympa. La vie est courte, tu n’en as qu’une, il faut être heureux, tu te le dois, tu le vaux bien, tu le mérites.

 

Alors souris, bordel.

Ah ! Je t’ai vu ! T’as souris !!!!

 

Namasté mon Poulet.

 

 

 

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Eastern Market, Detroit, MI, USA.

Comments

  1. cordaro
    10 novembre 2017 / 14 h 23

    Ton article et ton écriture sont top Caro ! J’ai lu ça depuis mon bureau ou j’étais en train de me dire que la journée était longue et j’ai retrouvé le sourire en te lisant ! Bravo et pourvu qu’il y ai encore plein d’autres articles comme celui ci ça fait du bien au moral et à la tête !! Bisous

    • 17 novembre 2017 / 11 h 54

      Mille mercis, c’est exactement ce pourquoi j’ai commencé ce blog alors ça me touche droit au coeur ❤️ gros bisous

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