« La meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller ».
Paul Valéry.
Salut à toi, jeune Padawan
Memento mori, « En mémoire des morts » – pour mieux te rappeler qu’un jour, toi aussi, tu vas mourir. Aujourd’hui, nous allons parler de confiance en soi. Tu ne vois pas le lien ? Bien sûr que si : la vie est trop courte pour ne pas avoir confiance en soi et ne pas réaliser nos projets de vie.
Avoir confiance en soi, c’est se connaître, être conscient de nos capacités et de nos points à améliorer. Le manque de confiance en soi est, entre autres, en rapport avec la peur de l’échec. Ne pas oser est un bousilleur de vie. Pourtant, échouer, ce n’est pas grave, c’est même sain, car cela prouve que tu as réussi à sortir de ta zone de confort. Seuls les imbéciles et les léthargiques t’en voudront pour cela.
En effet, il t’en a fallu du cran pour parler à cette fille que tu trouves jolie ou à ce voisin mignon, à ta responsable pour obtenir une augmentation ou bien pour passer cet entretien d’embauche. Souvent, nous envisageons, mais nous renonçons. Or, la théorie du courage est une chose, mais vivre ce moment en est une autre. Combien d’entre nous avons flanché à la dernière minute ?
L’important n’est pas d’avoir réussi du premier coup, mais d’apprendre de nos erreurs. Si tu as compris cela, tu n’as jamais été aussi près de la réussite.
Les autres
-On ne nait pas « confiant », c’est en premier lieu ton éducation qui l’induit ou non.
Si tu as eu une éducation patiente, indulgente, valorisante, tolérante et à l’écoute durant ton enfance, sans te comparer par exemple aux petits camarades qui faisaient mieux, avec un droit à l’échec ; si on valorisait tes réussites, qu’on t’encourageait et te guidait dans ce sens, rendez-vous la semaine prochaine, lol. Sinon, ce n’est pas grave, on peut aussi l’acquérir à l’âge adulte.
À propos d’adulte, s’il est important de s’entourer de personnes qui te font remarquer les choses quand tu fais une connerie, pour cela nous en avons des milliers autour de nous, lol, il est aussi impératif, lorsque tu accomplis quelque chose de bien, d’avoir dans ton cercle ceux qui te le disent. Et ça, c’est hyper rare, alors si parmi tes amis il y en a, kidnappe-les et séquestre-les dans ton garage. Humour. Ne fais pas ça, lâche la dame, elle ne t’a rien fait. Et à nous aussi de se décoincer et de faire remarquer aux gens leurs capacités, leurs qualités, leurs trucs chouette. L’éducation par l’entraide et l’exemple, en somme, de l’enfance à l’âge adulte.
-Le plus simple pour éviter la peur du jugement des autres est d’arrêter de se comparer. Ensuite, accepter que le jugement négatif d’autrui nous engendre des émotions négatives, et s’en protéger en étant sûr de nos valeurs et de qui nous sommes. Ainsi, lorsque le jugement ou la critique arrive, les remarques glissent sur nous.
-S’entrainer au regard des autres. La vision des autres n’est pas ce qui te définit en tant que personne. Les personnes qui jugent nos comportements ou actions sont les mêmes qui ont peu confiance en eux et cherchent à travers nos erreurs ou défauts à se rassurer sur les leurs. Ainsi, une personne qui te montre du doigt ne doit pas avoir d’impact sur ta propre estime.
Ne pas oublier qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, que quand les personnalités sont trop éloignées, ça ne peut pas coller et enfin, que lorsqu’on pointe le doigt sur quelqu’un, trois autres sont pointés sur nous-mêmes.
-Ne pas chercher la validation de nos actions à travers le regard des autres. Pourquoi veux-tu de la reconnaissance, pourquoi veux-tu être aimé des autres ? Rappelle-toi de ne pas perdre de temps à t’inquiéter de ce que les gens pensent de toi, car ils sont trop occupés à s’inquiéter de ce que tu penses d’eux. Et travailler dessus, si besoin avec un psy.
-Ne pas oublier que quand on est bien dans son corps et sa tête on ne critique pas les autres, car on est trop occupé à vivre sa vie. Si tu as toi-même tendance à regarder tes congénères et les juger, peut-être qu’un petit bilan de ta vie et de ce que tu pourrais y améliorer t’aidera à avancer du bon côté du chemin : celui de l’être humain heureux qui souhaite le meilleur à ses congénères.
En effet, critiquer ou lancer des pics sont une façon de projeter ses propres insécurités ou mal-êtres sur les autres, en mode « tiens, je te fais porter mon fardeau ». Ainsi les personnes qui reprochent aux autres d’être des ceci, des cela, ou je ne sais quels noms d’oiseaux crient au monde ce qu’elles-mêmes sont – et oui, « Magie de la psychologie, Le b.a.-ba », tome 2. lol.
Comme on dit : « Juger les autres satisfait l’ego, aimer les autres satisfait l’âme ».
Notre propre jugement.
Ah la la la, le dossier. En tout cas, c’est celui de ton fidèle serviteur.
Première erreur, ne pas se faire confiance et demander un avis aux autres. Pourquoi ? Parce qu’ils projettent leurs propres angoisses sur toi. Ce qui m’a le plus nuit dans ma vie, c’est ce chapitre. Plus jeune, lorsque que je n’osais pas, je demandais conseil aux autres pour trouver le courage de me lancer, et, œuf corse, j’y ai trouvé tout l’inverse. On m’a même refilé des angoisses qui n’étaient pas à moi, jusqu’à finir par ne pas me lancer dans un projet qui a été finalement concrétisé par d’autres et s’est avéré être un succès. Ay caramba, ou comment creuser sa propre tombe, se mettre dedans et remettre la terre par-dessus. Apprenant de mes erreurs, aujourd’hui, je dis le moins possible, et surtout, quand c’est déjà fait.
-Personne ne te connait mieux que toi-même. Toi seul connait tes aptitudes réelles, tes connaissances, tes talents, et surtout, toi seul vit ta propre vie. Alors il vaut mieux se lancer 100 fois et échouer 99 que de passer chaque jour qu’il te reste à vivre à regretter de ne pas avoir vécu comme tu le souhaitais.
-Il y a aussi le syndrome de l’imposteur, pour cela, je te laisse avec le copain wiki : « Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur, appelé aussi syndrome de l’autodidacte, expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail et attribuent le succès de leurs entreprises à des éléments qui leur sont extérieurs (la chance, leurs relations, des circonstances particulières). Elles se perçoivent souvent comme des dupeurs-nés qui abusent leurs collègues, leurs amis, leurs supérieurs et s’attendent à être démasquées d’un jour à l’autre. » source, Wikipédia.
Si cela te parle, un petit tour chez le psy pour y travailler et tu seras comme neuf.
Le meilleur moyen d’avoir de moins en moins confiance en soi
-Se raconter des histoires comme quoi on est une personne « comme si », ou « comme ça ». Par exemple qu’on est « quelqu’un qui n’a pas confiance en soi » est le premier pas pour ne pas évoluer, et pour avoir aucune chance de se donner du crédit.
-Essayer d’être un caméléon que tout le monde aimera te perdra toi-même. Tu ne peux pas plaire à tout le monde, essayer te fera perdre qui tu es, ta confiance en toi comprise.
-Le confort. Rester dans sa zone de confort, ne plus se challenger, jusqu’à la léthargie, jusqu’à ne plus pouvoir faire les choses du quotidien, être bloqué et subir sa propre vie. Le mode pause, c’est bien que pour les lecteurs DVD.
-Rester en lien avec les personnes toxiques de notre vie. Que ce soit sur les réseaux sociaux, ou parmi nos amis, notre famille, … « Bon chance » pour avoir confiance en toi dans ce cas.
-L’être humain est programmé pour éviter la peur. En effet, à l’époque où nous étions tous nus dans les bois à manger des myrtilles (ça faisait longtemps, ndlr), notre corps nous alertait des dangers par une production d’hormones, ce qui nous permettait de fuir. Autrement dit : je mange des framboises, j’entends une brindille qui casse derrière moi, puis je reconnais le bruit du sanglier, décharge d’adrénaline et fuite. Un mécanisme de survie on ne peut plus efficace. En tout cas bien plus rapide qu’un argumentaire en dix pages pour se prouver à soi-même qu’une charge de sanglier peut être potentiellement dangereuse. Aujourd’hui, nous sommes hormonalement constitués exactement comme nos ancêtres des cavernes, mais avec des vies radicalement différentes. Nous ne devons plus fuir le prédateur, mais affronter nos peurs pour se réaliser dans une société de requins. Ou de sangliers, c’est au choix. Choisir le confort et éviter la peur sont les meilleurs choix pour ne pas avoir confiance en soi.
-L’alimentation joue sur la confiance en soi. Une alimentation trop sucrée ou trop grasse impacte ton moral, ton énergie et ta santé mentale de manière négative. Pour un moral au beau fixe : voir mon article ici sur l’alimentation anti-inflammatoire.
Le meilleur moyen d’avoir de plus en plus confiance en soi
-La partie limbique de notre cerveau fait tout pour nous éviter la souffrance et rechercher le plaisir. La plupart du temps ce n’est pas la situation elle-même qui fait qu’on n’ose pas, mais la façon dont on la perçoit. On perçoit plus d’avantages à ne pas se lancer qu’à oser, et on n’ose pas, car on démarre un dialogue intérieur qui nous limite. La fameuse petite voix qui nous met en perspective tout ce qui pourrait mal se passer. Rationaliser une situation est ce qui fait qu’on ne se lance pas. Donc : ne pas sur-réfléchir.
-Le plaisir étant matérialisé par ce que le cerveau connait, et la souffrance matérialisée par ce que l’on ne connait pas, une personne qui n’a pas connu beaucoup d’expériences professionnelles différentes sera terrifiée d’avoir à retrouver du travail, et à contrario une personne qui a connu plus de 5 ou 6 entreprises différentes changera de travail avec une relative facilité.
La solution est donc simple. Plus on se met au challenge et plus on est fort, plus notre zone de confort est grande et moins nous sommes inquiets des situations nouvelles. En sortant peu à peu de notre zone de confort, on s’ouvre à un monde de plus en plus grand, on ouvre notre champ des possibles.
-Si tout va bien, plus le temps passe et plus on a confiance en soi, mais les difficultés peuvent nous mettre à rude épreuve. Il est alors nécessaire de se donner des exercices lorsque l’on sent qu’on s’est pris un uppercut (voir plus bas).
En effet, un échec sur quelque chose qui nous tient à cœur ou une épreuve difficile peut mettre du doute sur notre confiance en soi. En ce sens, il est capital d’analyser nos peurs, nos blocages, et d’en trouver le positif. Si tu bloques, tu peux toujours remercier tes échecs qui ont contribué à agrandir ta zone de confort. Tu vois, il y a toujours du positif.
Osez, Joséphine
-La confiance en soi est un travail, comme un sportif, c’est dans le mental qu’elle se trouve. On peut ainsi changer nos émotions par la représentation mentale, comme le sportif de haut niveau. Par des supports comme des images, des photos, des vidéos, des livres positifs ou motivants. Comme ce petit texte, par exemple :
« Un matin, vous allez jeter l’ancre dans un port pour qu’au cas où, le bateau ne parte pas à la dérive quelque part. Ce qui est très bien si vous voulez être en sécurité. Mais si vous êtes dans un fichu bateau, c’est parce que vous voulez naviguer, donc si vous continuez de mettre 5, 10 ancres, de toute évidence vous serez en sécurité, mais vous n’allez jamais naviguer. Donc vous devez vous décider. Voulez-vous être en sécurité ou voulez-vous naviguer ?
Quand on n’a rien à perdre et rien à gagner, on peut faire tout ce que l’on veut. »
Un bouddhiste anonyme.
-Pour augmenter sa confiance en soi : se donner plein de petits buts à atteindre au quotidien. Une liste de trucs à faire qui remonte l’estime de soi lorsqu’on les coche, chaque jour. Commencer par du facile, y aller progressivement, augmenter le rythme ou la difficulté lorsqu’on estime que l’on stagne. Ainsi, petit à petit le bébé chat devient tigre. Vaincre ses peurs, se donner des coups de pieds au cul pour être fier des choses accomplies dont on avait peur, qu’on ne savait pas faire, qu’on se pensait incapable de faire.
-Quatre questions simples pour se redonner confiance en soi, noter les réponses chaque fois que le doute survient :
Pourquoi ?
Pourquoi pas ?
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas moi, maintenant ?
-Parler en public. Alors là, simple, en tout cas pour moi, et oui, chacun son talon d’Achille, lol. Deux conseils : moins d’égo, et plus d’humour en mode autodérision. J’ai toujours eu recours à l’humour pour me sortir des situations difficiles, car je me suis rendue compte que cela dédramatisait les situations d’une part, et que l’autodérision ramène l’autre à ses propres moments de solitude. Ainsi, plaisanter sur la marche qu’on a loupé avant de démarrer son exposé est toujours mieux accueilli que d’être terrorisé par son faux-pas. Moins d’égo, tout le monde trébuche, bafouille, il n’y a pas non plus de drame de ne pas être le plus beau, le plus grand ou le mieux sapé, l’important, c’est le message. Alors, avec tout ton coeur, fais passer tes infos, tes arguments, ta position, et pour le reste, on est tous dans le même bain.
La posture est également importante : Si tu adoptes une posture de soumission, dos rond, épaules rentrées, regard dans les chaussures, tu auras moins confiance en toi que si tu redresses ton buste avec un dos bien droit, épaules ouvertes, le menton haut et regard balayant le public. Cette posture aide aussi à la respiration, qui est essentielle, et ta voix sera plus audible. Si regarder le public est trop pour toi, rappelles toi que le plus important est de balayer trois points stratégiques (gauche, centre et droite) lorsque tu parles pour captiver et conserver l’attention de ton audience. Tu peux donc dans ce cas regarder le mur à gauche, au centre et à droite, personne ne verra que tu ne regardes pas les gens, l’important est de balayer, régulièrement, tout au long de ton discours. Et ne pas oublier de marquer des poses d’une ou deux secondes pour appuyer les points stratégiques du message que tu souhaites faire passer, mais aussi pour reprendre ton souffle et poser ta voix (pour ceux qui ont le souffle coupé lors de cet exercice, ça aide, ndlr).
-Un rendez-vous important : Connaître son dossier et bien se préparer permet d’éliminer nombre de peurs. Apprendre à respirer. Tu as la voix qui tremble ? Prends plus d’air qu’il n’en faut, avant et pendant ton rendez-vous. De belles respirations longues, lentes et à plein poumons. Si tu respires correctement, ton esprit va se calmer. Une respiration lente et profonde permet de dompter le stress, de relativiser et de gérer une situation inédite. Si tu veux quelques astuces pour apprendre à gérer ton humeur et ne pas se laisser déborder par le quotidien, tu peux aller faire un tour ici.
Tu as les mains qui tremblent ? Place-les sur la table, sur tes genoux, bref, pose-les et commence ton allocution, tu verras que ça va s’arrêter au bout de quelques minutes.
-Comme disent les anglo-saxons « fake it until you make it » (fais semblant jusqu’à ce que tu y arrives, ndlr). C’est-à-dire adopte une posture, incarne cette personne que tu souhaites être jusqu’à ce que tu aies atteint ton objectif.
Oui, la confiance en soi est une discipline, un travail de tous les jours. Elles n’est pas innée, elle s’apprend, de l’enfance jusqu’à notre dernier souffle, au fil des épreuves et des réussites. Travailler sur nos points faibles nous permet d’agrandir notre zone de confort, notre champ des possibles, jusqu’à atteindre nos objectifs. Nous sommes notre propre meilleur ami, alors, parlons-nous comme nous le conseillerions, avec amour, respect et tolérance.
J’espère avoir éclairé une ou deux lanternes, ou en tout cas t’avoir persuadé qu’il n’est jamais trop tard pour travailler ta confiance en soi, et pour réaliser tes projets.
À bon entendeur,
Salutations motivées 🌞
Ah l’humour si important dans les relatiosn avec les autres …… et meme si tu trembles a l’interieur, si tu peux paraitre sure de toi, c’est gagne.
Absolument, la vieille technique du rouge-gorge qui marche 😁✌🏻
Bien, la phrase de Paul Valéry et celle du bouddhiste anonyme. C’est ce que j’aime dans ton blog, tu entretiens ma culture en me faisant connaître toutes ces petites phrases et leurs auteurs.
Dans les différents articles de ton blog, j’ai trouvé des tas de conseils pour être mieux avec moi-même et donc avec les autres. Que ce soit un article de cuisine, beauté, santé… il y a toujours une référence au bien-être avec soi-même.
Pour avoir confiance en moi, j’ai arrêté de tenir compte de ce que pensent les autres sur moi, car beaucoup de mes peurs venaient des critiques reçues des autres.
C’est vrai que l’éducation agit sur notre façon d’être. Quand j’avais un évènement stressant à affronter, pour me donner du courage, Maman me disait: « … que veux-tu qu’il t’arrive?…tu as un trou balle on ne vas t’en faire un deuxième!… » Cette phrase peut paraître obscène mais au moins je m’en suis souvenue tout au long de ma vie. Encore maintenant elle me permet de franchir les obstacles avec sérénité.
On retrouve dans cet article « l’effet miroir »de ceux qui projettent leurs problèmes sur les autres. En agissant ainsi, ils croient m’anéantir mais au contraire ce sont eux qui s’affaiblissent en me montrant leur véritable personnalité.
Cela me rappelle une petite phrase enfantine: « … c’est toi qui l’a dit, c’est toi qui y est!… »
« … arrêter de se comparer… » Tu as raison, il y en marre de ces gens qui prônent le clonage, aussi bien physique qu’intellectuel, au détriment des personnalités variées qui font la richesse des relations sociales. À bas le physique unique et la pensée unique!…
Courage, osons avancer… ça urge car la vie est très courte! J’arrête là, car je pourrais commenter ici chacun de tes mots, tant je suis d’accord avec toi, surtout le paragraphe « NOTRE PROPRE JUGEMENT ».
Merci, encore un super article!
Les phrases de l’enfance sont souvent vraies 😁✌🏻 Merci pour ton retour.