Recette anti gueule de bois, saison 3.

 

 

 

 

« La persévérance, c’est ce qui rend l’impossible possible, le possible probable et le probable réalisé ».
Léon Trotsky.

 

 

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan

 

 

Alors comme ça, les fêtes ont été quelque peu (trop) festives ? Foie en berne et intestins en émoi, pas de panique, on va ajouter une recette supplémentaire aujourd’hui aux quelques-unes, notamment ici et là, qui pourront t’aider à remettre de la vie dans tes organes un peu trop (beaucoup trop) sollicités, mais toujours en mode appétissant et sexy.

 

Une petite anecdote, pour bien commencer l’année. Tu sais, je ne suis vraiment pas accrochée à mes stats, mais s’il y a une période où je m’amuse à les regarder, car tu sais que j’aime une bonne tranche de rigolade, ce sont les jours suivants le premier de l’an. En effet, mes articles les plus regardés à cette période sont les deux recettes ci-dessus, mon article sur l’alimentation anti-inflammatoire, et celui-là. Une bonne tranche de rigolade, disais-je, vous êtes les meilleurs, et de loin !

 

Place à la recette.

 

 

 

 

 

 

 

 

La salade hivernale, anti gueule de bois.

Pour deux convives à la tête en compteur à gaz.

 

4 poignées de mâche

1 grosse endive (ou 2 petites)

2 abricots secs

6 noix

Une poignée du mélange granosalade de biocoop (ou quelques graines de courge, lin, pignons de pin, quelques flocons d’avoine, quelques raisins secs et cranberries… selon le contenu de ton placard et tes goûts)

1 petite barquette de lardons, végétariens ou non

2 œufs bio ou de Suzanne, Paulette et Jeanine* (ou 4, pour ceux qui ont la gueule de bois morfale)

1/2 pomme

4 brins de persil

4 cuil à c de vieux vinaigre balsamique

2 cuil à s de ta plus belle huile d’olive

Sel, poivre de Madagascar

Facultatif : deux tranches de pain complet, au levain naturel. 

 

 

 

 

La recette

Laver la mâche, l’endive et la pomme.

Émincer très finement l’endive en rondelles, recouper grossièrement la mâche si certaines feuilles sont trop grandes, et trancher la pomme le plus finement possible, voire à la mandoline si tu en possèdes une, en faisant attention à ne pas couper tes doigts, je te rappelle que tu es en pleine gueule de bois. Les jolies tranches de pommes doivent être quasi transparentes.

 

Émincer très finement également l’abricot sec, le plus finement possible, au couteau. Retirer les coquilles des noix. Émincer le persil.

 

Faire bouillir une casserole d’eau et chauffer une poêle sur feu moyen. Mettre les (vrais ou faux) lardons dans la poêle pour 5-7 minutes de cuisson, les œufs dans l’eau bouillante, et les faire cuire sur feu moyen pour quatre à cinq minutes s’ils sont petits ou de taille moyenne, cinq à six s’ils sont gros ou très gros, sur feu moyen également.

 

Retirer les (vrais ou faux) lardons lorsqu’ils sont dorés, enlever la matière grasse en trop si besoin en les passant simplement dans une fine passoire en métal. Réserver au chaud.

 

Lorsque les œufs sont cuits, les passer quelques secondes sous un filet d’eau froide, puis les écaler sans te brûler (rappel : gueule de bois et chaleur ne font pas non plus bon ménage, lol). Réserver au chaud.

 

 

 

 

Dressage

Dans tes plus belles assiettes creuses, disposer équitablement les feuilles de mâche, les rondelles d’endives, ajouter les noix en les cassant grossièrement à la main, les fines tranches d’abricot sec, verser élégamment un peu de mélange granosalade ou les graines de ton choix, ajouter les fines tranches de pommes et les lardons, végés ou non.

 

Verser le vinaigre et l’huile en cercles au-dessus des assiettes à l’aide d’une cuillère, puis couper les œufs en deux et les présenter sur la salade, avec amour, gloire et beauté. Verser le persil sur les assiettes, en pluie, puis saler et poivrer à convenance. Les gourmands ajouteront une tranche de pain complet.

 

Servir sans attendre !

 

 

 

 

Pour l’accord mets-vin, je te conseille une voluptueuse coupe de Vichy célestins, ou un formidable de verre de Mont Roucous, à température ambiante. Tu l’auras bien cherché.

 

Et je finis bien sûr cette délicieuse recette, qui fera du bien aux boyaux, certes, mais aussi aux papilles, au corps et à l’esprit, en te souhaitant une très belle année 2023, en santé, avec beaucoup d’amour, de joie, de beauté, mais aussi de courage et de persévérance. Nous allons en avoir besoin.

 

 

 

À bon entendeur, et à jeudi ! 🥊

 

 

 

 

*Pour savoir qui sont Suzanne, Paulette et Jeanine, et choper au passage une super recette, clique ici.