« Mieux vaut habiter une maison en L qu’un château Hanté »
Marc Escayrol.
Salut à toi, jeune Padawan
Oui, ho, ça va, je me suis dit qu’un trait d’humour en citation allégerait un peu la lourdeur du quotidien, mais aussi de ce qui va suivre. Et puis, je sais que tu as souri derrière ton écran, mission accomplie, donc.
Aujourd’hui, nous attaquons le deuxième volume de notre petite série sur le vintage dans la déco (voir le premier ici), du vieux qui permet d’avoir un intérieur qui nous ressemble, sans pour autant se ruiner, et surtout pour apporter un peu d’authenticité dans ce monde à la chaîne, dans ce monde de gris, où tout est formaté, où même les gens finissent par devenir identiques et insipides tant ils se copient les uns les autres, d’une ville à l’autre, d’un âge à l’autre, et même, d’un pays à l’autre.
Jamais, de l’histoire de l’humanité, nous n’avons vu tant de conformisme, que ce soit en matière de mode ou de déco, et pourtant, nous sommes aux sommets de l’individualisme. Devons-nous établir ici un lien de corrélation ? Évidemment.
Notre société de consommation, véritable cancer métastasant l’occident, nous aura formaté de manière bien plus sévère que n’importe quel roman dystopique, que n’importe quel despote, que n’importe quelle armée de fous furieux.
Nous sommes désormais identiques, et j’apprends un possible retour à l’uniforme écolier. Ubuesque. Cela permettra-t-il aux nouvelles générations d’échapper à cette condition, ou cela contribuera-t-il à nous faire basculer dans l’horreur dictatoriale, dernière étape de l’ultime formatage ? Personne ne connait le futur, j’ai néanmoins ma petite idée.
Résistance.
Ah, tu ne l’auras pas vu venir, celle-là, de la sociologie dans la déco, et pourquoi pas de la philosophie en cuisine ? Attends, ne bouge pas, ça arrive dans quelques semaines, et ce n’est même pas une plaisanterie.
Tu sais, il n’y a plus de petites luttes au point où nous en sommes, aussi, chaque acte de notre vie doit être militant à partir de ce jour, si tu n’as pas toutefois commencé. Traduction : ta carte bleue, c’est ton bulletin de vote. Alors attention où tu mets tes pesetas.
Réapproprions-nous notre goût, notre propre patte, redécouvrons-nous, tout simplement, afin d’avoir un intérieur qui nous ressemble, et non une déco Pinterest insipide et sans âme. Tu aimes le bleu canard, même si nous sommes à la mode des beiges et écrus ? Sache que ton fidèle serviteur aussi, alors répète après moi : « je garde mon bleu canard, et ne changerai que lorsque ce sera la mode de se mettre une plume, vous savez où. Cordialement, coin-coin ».
Maintenant que les bases sont posées, dans le premier article (ici), nous nous étions concentrés sur le « comment acquérir du vintage à des prix raisonnables », et puis je t’avais partagé ensuite quelques bibelots, et quelques livres anciens.
Pour ce nouveau billet, nous allons nous voir de la jolie vaisselle, qui sont des objets peu chers et plutôt faciles à acquérir, avec quelques bonus, comme petit meuble bourré de charme et un lot de livres de l’un de mes auteurs classiques préférés.
Voici pour commencer une de mes deux tasses à thé en porcelaine de Limoges Jammet Seignolles, début XXe, et des petits magazines de cuisine offerts par ma maman, qui datent des années 50.
Les jolis décors intérieurs des deux tasses.
Une jolie boîte à bijoux en porcelaine de Limoges, fin XIXe, et un petit suspens concernant le livre à gauche, que je vais te présenter, lui et ses cinq autres petits copains.
Ventilateur Calor des années 60, habituellement sur mon bureau, Lampe pipistrello Martinelli Luce des années 70, et un très joli petit meuble en bois et marbre rose, XIXe.
T’ai-je déjà précisé que j’aimais le thé, et les tasses à thé ? lol. Tasse en porcelaine de Limoges, début XXe, que j’ai eu en lot de deux, et petit magazine de cuisine offert par ma maman.
Plat à asperges en porcelaine Mettlach Villeroy et Boch, Saladier blanc et couverts à salade Gustavsberg Hvardag de Karin Björqvist, Saladier vert Arabie Finlande Arctica, Ensemble salière et poivrière Nissen Danemark Bodum. Le tout années 50.
Ensemble petit déjeuner « Stavanger flint » Grönette. Design par Inger Waage, années 50, magazine de cuisine offert par ma maman.
Œuvres complètes de Monsieur Jean de La Fontaine. Libraire éditeur Dupont, 1826. Petite anecdote, ces livres valaient dans les 120 euros lorsque je les ai acquis, aujourd’hui leur valeur à plus que doublé. Moralité, le livre est un bien meilleur investissement que le compte en banque.
Et voici pour le deuxième volet, j’espère que tu as pris quelques idées pour ta déco personnelle, ou que tu as apprécié mon amour pour les tasses à thé, lol.
Je te souhaite une belle fin de semaine, et te dis à jeudi !
Bisous vintage 📚
Quoi de mieux que de relire les fables de La Fontaine avec un bon thé en automne ?
Et oui, moi aussi j’ai souri à la phrase de Marc Escayrol. C’est ce que j’aime dans ton blog où tu allies sérieux et humour.
Tu as très bon goût pour trouver les objets qui permettent de créer une ambiance cocooning pour se détendre chez soi. Les accessoires vintages s’y prêtent bien, comme tes jolies tasses de thé, tes vieux livres de cuisine, les fables de La Fontaine… J’adore Monsieur Jean de La Fontaine qui a bercé mon enfance avec ses textes ludiques qui m’ont certainement aidés à apprécier le plaisir de lire et écrire.
Comme toi, j’aime la diversité plutôt que l’ennui de l’uniformité. J’ai beaucoup aimé cet article, toujours bien écrit et illustré comme d’habitude.
Merci pour ton retour ! 😁✌️
Très bel article, au propre comme au figuré !
Il complète bien le premier de la série que je viens de découvrir, vieux motard que j’aimais.
Effectivement le thé est bien meilleur dans une jolie tasse. Pour ma part un mug Harrod’s Knightsbridge motif Tartan, fine bone China MAIS, made in England.
Harrod’s, la classe à l’anglaise, le quartier de Knightsbridge y est très sympathique, et le thé est bien meilleur dans un joli mug made in England, je suis d’accord ! 😁✌️