« Un doux souvenir est encore un bonheur ».
Louis-Philippe de Ségur, Le temps, 1816.
Paris sera toujours Paris.
Salut Padawan de Paname et d’ailleurs,
Oh, le bon gros cliché du bobo parti se mettre au vert. On y est, en plein dedans. Même si ce n’est pas facile à assumer pour moi il va bien falloir car nous y sommes, dans le cliché.
Paris c’est la France et c’est pas la France, c’est une ville merveilleuse et énervante, singulière et poncif, la plus belle et parfois la plus laide, un oxymore à elle toute seule. Une ville de caractère.
C’est ce qui fait son charme mais il faut savoir la dompter ; le bruit, la cohue, les odeurs pestilentielles, marcher dans ses ruelles en évitant les crottes de chien qui font tant sa réputation, pourtant quand tu la quittes, c’est l’odeur du pain frais, des pavés mouillés par la pluie, la beauté des fleurs des jardins de Montmartre et le parfum poudré de la bourgeoise à talons hauts dont tu te rappelles.
Tu oublies tout le reste.
Quelles odeurs de poubelles ? Quelles grèves de la RATP ? Des bouchons sur le périph’ ? Le métro bondé ?Les rues sales ? Les parisiens mal-aimables ? Ah bon ? … T O U T je te dis.
Tu ne gardes que le meilleur.
From Paris with Love
Et quand tu as déménagé il y a quelques années et que tu y retournes, tu te fais ta petite madeleine de Proust, tu retournes dans les endroits où tu y as tes meilleurs souvenirs, des lieux qui pour un touriste n’auraient aucun intérêt.
Aaaah la rue Duperré, c’est pas les Champs Élysées, mais c’est là où tu as eu ton premier bisou avec Machin, 10 ans d’histoire de ta vie qui ont commencé là (Oui c’est à Pigalle mais non c’est pas ce que tu crois, ndlr).
Un souvenir mémorable de soirée entre potes il y a 12 ans avenue de la Motte-Picquet… alors c’est sûr c’est pas le Louvre, mais c’est ta boite de Pandore à toi.
Justement derrière le Louvre, rue de Rivoli, c’est là où tu as essayé ta robe de mariée, avec tes copines d’enfance #séquenceémotion.
A bastille tu as passé des soirées, des nuits, à rigoler avec les copains, les collègues aussi, d’ailleurs certains collègues sont devenus tes amis.
Faire la queue à la FNAC du forum des Halles pour choper des places de concerts de métal. Il y a encore des gens qui font ça maintenant qu’on a internet ?
Oui tu auras compris, ce paragraphe au « tu » il faut le lire en fait au « je », que de souvenirs, une partie de ma vie, ma jeunesse, aille ça fait mal à l’égo.
Et puis tu vas visiter tes amis, la famille, les anciens collègues, les courageux restés dans la grisaille Parisienne envers et contre tout, tu te refais de nouveaux souvenirs et tu profites des meilleurs aspects de cette ville que tant d’étrangers fantasment alors que pour toi, c’est tacitement ta cité (j’ai cité ma cité, ndlr).
Bon alors avant de virer à la guimauvitude flan flan, je m’arrête là avec ma ville, car oui Paris est à tout le monde. A toi à moi, aux parisiens, ex-Parisiens, banlieusards, français, étrangers… si tu y as un souvenir cher à ton cœur, c’est ta ville.
À chaque fois que tu y retourneras, elle te le rendra au centuple.
Et n’aies pas peur de la pollution car : «Respirer Paris, cela conserve l’âme». Victor Hugo.
Bisous weekender.
C’est tout a fait ca pour moi …… Paris que j’ai quittee il y a 52 ans pour venir vivre dans le Michigan …… Mes souvenirs d’enfance concentres dans le 17 eme, jeudi apres midi passes avec ma grand mere dans les magasins reuns, quartier des ternes , bien terne pour les touristes ….. et tous les autres ………. paris a change bien sur, mais mon Paris a moi sera a jamais grave dans ma tete et mon coeur bien sur .. .comme disait Bogart dans casablanca, we will always have paris …….
Que de souvenirs 😊
Dès fois quand je m’y balade je pense à toutes les âmes qui y ont erré avant moi, les histoires qui se sont construites au coin de cette rue ci, les rires dans ce parc là, les choses qui se sont dites dans ce faubourg… magique.