Une très jolie histoire pour la fin de l’été.

 

 

 

 

« Il y avait pire que de perdre sa liberté, c’était d’en perdre le goût. »

Jean-Bapstiste Andrea, Veiller sur elle.

 

 

 

 

 

 

 

Salut à toi, jeune Padawan

 

 

Aujourd’hui, c’est jeudi lecture. À la fin de l’été, ceux qui adorent cette saison commencent à être nostalgiques et ont besoin d’un petit remontant, comme un livre qui fleure bon les vacances, alors que les autres n’attendent qu’un bon conseil de lecture pour se mettre en mode automne, plaid, thé, et petite lumière en regardant tomber les feuilles.

 

Si Coluche devait te parler de ce livre, il te dirait que c’est l’histoire d’un mec, et que vu qu’il n’est ni grand, ni riche, pour lui ça va être très dur. Fugain, lui, te conterait que c’est un beau roman, c’est une belle histoire. Pour ma part il s’agit d’un vrai coup de coeur que je n’aurais pourtant pas choisi de prime abords, mais ça, je te le raconte de suite.

 

 

 

 

IMG 9908 scaled - Une très jolie histoire pour la fin de l'été.

 

 

 

 

Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andrea.

Cet ouvrage a fait parti de mes cadeaux d’anniversaire de cette année. Comme beaucoup de lecteurs, ma pile de livres à lire requiert un peu de patience, et parfois même, fourbue sous le nombre de livres en attente d’être lus, elle penche un peu, comme cette brave tour de Pise. Le choix ne se fait pas nécessairement par ordre d’arrivée. Il peut y avoir une question de saison, d’envie du moment, ou de necessité, pour préparer les articles de ce blog. Quoiqu’il en soit, il est rare ici qu’un livre passe de la caisse (ou du paquet cadeau) à la lecture, et c’est très bien ainsi, car je ne sais pas toi, mais il me faut l’envie, ou le besoin d’apprendre un truc. Si j’attaque comme ça un bouquin sans crier gare, surtout s’il crie « bof », ça peut vite partir en mode procrastination, et c’est bien dommage. Enfin, en le voyant pour la première fois, il m’a fait penser à la fin de l’été, j’ai donc attendu ce moment pour pouvoir le lire.

 

Ce livre : un cadeau, dans tous les sens du terme. Ce qui est sympa quand on t’offre un truc, c’est que tu fais des découvertes ; et il est vrai que je ne serais pas allée de moi-même sur ce choix. Pourquoi ? Déjà, parce que je lis très peu de romans. Trois ou quatre par an, sur une moyenne entre un et trois livres par semaine. Ensuite, l’auteur a eu le Goncourt pour cet ouvrage, or, je ne vais pas sur les livres primés car je n’aime pas que mon choix soit guidé par ce genre d’outils sociaux — mon coté punk, sans nul doute. Enfin, la couverture. Elle fait lecture féminine, roman de gare. Et oui, une punk peut être un peu snob, mais snob-anarchiste, oeuf corse !

Et voici comment, avec de stupides à priori, je serais passée à côté de ce bon moment de lecture. Alors je remercie chaudement les deux personnes qui ont participé à ce choix, car c’est vraiment grâce à elles. Et je pense même leur demander conseil plus souvent, comme cela j’éviterai l’influence de mon oeil boudeur sur certaines lectures, lol.

 

 

 

Place à l’histoire. Alors comme toujours ici, il n’est ni question de te raconter la quatrième de couverture que tu peux aller consulter partout, ni de te gâcher l’intrigue.

 

L’auteur nous conte l’histoire de la vie de Mimo, un jeune garçon pauvre et semi-orphelin qui se rend compte très tôt qu’il est et restera plus petit que les autres, de son grand talent de sculpteur, de sa meilleure amie Viola, et ceci de sa jeunesse pendant la première guerre mondiale, à sa moins-jeunesse.

 

Une vie d’aventure, de passion pour la sculpture, d’amitiés, et plus, et moins. L’italie est à l’honneur, où l’auteur nous régale de spendides descriptions de villes, de villages et paysages, sans oublier de nombreuses références pour les amateurs de peinture, d’architecture et, oeuf corse, de sculpture, dont je fais partie. Un régal.

 

Et puis, il y a cette histoire, et surtout les périodes durant lesquelles se déroulent la narration, où l’on voit le personnage évoluer en même temps que la société se transforme, sitôt une menace écartée, une nouvelle arrive, ainsi que le point de vue de différents personnages, du plus populaire au plus proche du pouvoir, et leur impact sur ces changements sociétaux, de régime, etc.

 

Ce livre est un « page turner », comme diraient nos amis anglo-saxons. C’est à dire que dès l’instant où tu plonges tes yeux dedans, le temps s’évanouit, tu as lu 100 pages sans te rendre compte de rien, captivé par l’histoire, ton thé est froid et la nuit tombe.

 

Ce que j’ai préféré : le talent de l’auteur pour décrir les fabuleux paysages d’italie, les parfums, les lumières, et nous faire voyager dans le temps, tout simplement. C’est simple, je m’y suis crue !

 

 

 

 

 

Un beau moment de lecture, que je recommande à tous les adultes amateurs de belles histoires captivantes, et tous les collégiens au bon niveau de lecture, car le talent de l’auteur saura les emmener dans la magie de cette belle histoire.

 

 

Salutations littéraires 📚

 

 

 

 

IMG 9902 scaled - Une très jolie histoire pour la fin de l'été.

 

 

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